Comment choisir entre un job que vous aimez, votre famille et vos voyages ? C’est simple : optez pour les trois !
Installez-vous bien confortablement et prenez le temps de lire le témoignage de Sandra.

En mars 2017, après avoir décidé de quitter son poste de chef de projet dans une société informatique, Sandra commence à travailler en tant qu’indépendante à temps plein. Avant, elle acceptait des missions de traduction en dehors de ses heures de travail ; désormais, elle est ravie de pouvoir se consacrer pleinement à la traduction.

Mariée et mère de deux enfants, Sandra est passionnée de voyages, la liste des pays explorés est longue : Islande, Vietnam, Cambodge, États-Unis, Écosse, Irlande, Scandinavie, France, Espagne, Afrique du Sud, Ukraine, Bulgarie… Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! L’an prochain, Sandra et sa famille prévoient de poser leurs valises aux Philippines. Un de ses objectifs est de visiter toutes les capitales européennes avant ses 40 ans.

Comment vous êtes-vous lancée dans l’aventure de Digital nomad ?

Je n’avais pas vraiment prévu de devenir Digital nomad mais le fait d’être en indépendant m’a apporté une certaine flexibilité : j’ai donc commencé à voyager plus fréquemment. C’est tellement plus simple qu’au sein d’une entreprise !

Puisque mes clients m’imposent des délais à respecter, mon rythme de travail doit s’adapter à celui du voyage : je travaille souvent le soir ou bien je me lève plus tôt que le reste de ma famille pour boucler mes projets.

Décrivez-nous une de journée typique de Digital nomad.

Cet été, par exemple, nous sommes partis à la découverte des pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie). Je me réveillais généralement à 6 h, pendant que tout le monde dormait encore, et je travaillais jusqu’au réveil du reste de la famille, vers 8 h. Pendant la journée, nous faisions toutes les activités touristiques. J’ai cependant dû consacrer quelques après-midis à mes projets lorsque les délais étaient un peu justes… Je m’installais dans notre camping-car sur mon ordinateur portable pour travailler. Après avoir couché les enfants, je continuais à travailler tard le soir.

Quel est le revers de la médaille lorsque l’on est Digital nomad ?

Quand je dois rester éveillée toute la nuit pour terminer une traduction, je dois dire que je ne suis pas la personne la plus aimable qui soit ! J’ai vraiment besoin de mes nuits de sommeil mais quand je suis débordée…tout n’est pas toujours rose !

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce mode de vie ?

J’aime être libre d’organiser ma charge de travail à ma guise. Cela me permet de passer plus de temps avec mes enfants et je n’échangerais ça pour rien au monde !
Rien que cette année, j’ai travaillé depuis l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la France et les Pays-Bas. Et qui sait ce qui m’attend par la suite !

Je veux vraiment voyager autant que possible. Selon Wikipédia, il y a 47 capitales en Europe et il m’en reste encore 16 à visiter… Vous avez bien compris, c’est une obsession chez moi !

Quel conseil donneriez-vous aux personnes qui souhaitent se lancer en tant que Digital nomad ?

Être Digital nomad vous donne la possibilité de profiter de la vie tout en travaillant. Cela dit, bien que ce ne soit pas toujours évident, ça en vaut vraiment la peine. Alors foncez, maintenant ! Munissez-vous d’un bon ordinateur portable et jetez-vous à l’eau. En plus, les frais d’itinérance ayant été supprimés, le monde est à vos pieds !