Être freelance est réellement une chance. De nombreux freelances se sont épris de leur mode de vie et ils ne l’échangeraient pour rien au monde.
Mais, soyons honnêtes, les débuts ne sont pas toujours roses et on aurait parfois souhaité avoir un mentor pouvant nous guider sur cette route semée d’embûches. Puisque nous ne pouvons pas vraiment vous servir de guide, nous avons réunis rien que pour vous quelques conseils donnés par les freelances que nous avons interrogés à propos de leurs débuts !
1. Assurez-vous de détenir toutes les informations dont vous avez besoin
Partez à la chasse aux informations de façon à ne pas vous faire prendre par surprise plus tard. Par exemple, si vous êtes traducteur, assurez-vous de toujours lire le texte source avant d’accepter un projet. En règle générale, si vous avez le moindre doute par rapport à un point, n’hésitez pas à poser la question à votre client.
2. Créez vos propres processus
Dans la même idée que le point précédent, créer vos propres processus vous aidera énormément car un minimum d’organisation peut vous être extrêmement bénéfique. Lorsque vous négociez avec un client, faites une liste des questions à poser. Une checklist comprenant toutes les directives spécifiques d’un projet ou toutes les tâches que vous devez effectuer en une journée peut également s’avérer utile.
3. Conservez une trace écrite de tout
Assurez-vous de garder une trace écrite de tout ce sur quoi vous vous mettez d’accord avec votre client. Cela n’aura peut-être pas de valeur juridique si la situation doit se dégrader, mais cela ne pourra pas vous desservir. Gardez également une trace des entreprises et des chefs de projet avec lesquels vous avez travaillé. Vous pourriez avoir besoin de ces informations si vous êtes en quête d’une recommandation ou à la recherche d’un nouvel emploi.
4. Soyez présent en ligne
Faites savoir que vous êtes le meilleur ! Utilisez des sites tels qu’Acolad Community pour communiquer avec d’autres traducteurs et créer votre réseau. Eh oui, commencer à travailler en indépendant signifie également que vous devenez votre propre équipe de marketing !
De plus, être présent en ligne vous aidera à suivre l’évolution du marché. L’industrie de la traduction étant en évolution constante, vous devez rester au fait de la traduction automatique et des services de post-édition, entres autres innovations.
5. Soyez transparent
Soyez honnête avec vous-même et avec ce que vous êtes capable d’accomplir. Si un client vous contacte à propos d’un nouveau projet, vous n’avez pas à l’accepter. Un projet ne vous convient pas ? Alors, refusez-le ! Il existe une différence entre le fait d’accepter un projet extrêmement compliqué qui ne fera que vous discréditer aux yeux de votre client et le fait de travailler sur un projet vous mettant au défi de sortir de votre zone de confort. Si vous êtes prêt à relever ce type de défi, indiquez à votre chef de projet ou à votre client que vous aurez peut-être besoin d’un délai plus important.
6. Mesurez votre productivité
Dans le même esprit que le point n° 6, vous devez être capable de déterminer, au moins approximativement, combien de temps il vous faudra pour mener un projet à bien. Si vous êtes traducteur, calculer le nombre de mots ou de pages que vous traduisez en une journée est une bonne source de motivation : vous verrez qu’avec de l’expérience, vous deviendrez plus rapide. Toutefois, n’oubliez pas de comparer ce qui est comparable : un document marketing qui nécessite de la transcréation sera toujours plus long à traduire qu’une fiche produit.
Cette liste de conseils pratiques n’est pas exhaustive et la plupart des free-lances découvrent le b.a.-ba après avoir commis quelques erreurs. Alors, si vous souhaitez devenir freelance, rappelez-vous : « mieux vaut prévenir que guérir » !